matériaux à utiliser

Je vous recopie ici les conseils donnés dans les différents livres dont je dispose en fin d'article voua aurez à chaque fois les références du livre ou j'ai puisé mes sources .

Les Tissus :

L'étendue des divers noms et qualités des tissus médiévaux est impressionnant, l'art des tisserands, tailleurset brodeuses est admirable et la corporation des drapiers, puissante.


Le drap de laine

C'est la matière première de base du vetement médiéval. La laine, favile a exploiter et à travailler est très présente dans l'iconographie qui montre nombre de bergers tondant leurs moutons et femmes de toutes conditions filant la laine à la quenouille. En revanche, peu de tricot ou d'ouvrages tricotés, la laine est majoritairement tissée en pièces de drap de petites largeurs en fonction de la taille du métier a tisser.

Le burel qui a donné la bure est un drap ordinaire un peu grossier tandis que l'étamine est un lainage très fin.
Le Camelot est une belle et riche étoffe tissée en poils de chameau, parfois rehaussé de fils d'or (mais alors d'ou vient le mot camelote ? ^^)

La soie

elle est déjà connue des nobles du haut Moyen age, et est importée d'Orient jusqu'aux premières croisades, ensuite la culture du mûrier et le tissage de la soie s'étendent d'abord en Italie puis en France dès le XIIème siècle.

On tisse alors le cendal sorte de taffetas assez léger, pour faire des chemises des doublures, des cottes et même des bannières.
On pouvait le teindre, et à l'occasion le recouvrir de feuilles d'or.

Le Samit est un tissus plus épais assez proche du satin en moins brillant et réservé à la noblesse; lui aussi pouvait être doré , broché, argenté...

Les étoffes de soie à reflets changeants sont connues dès le XIIème siècle et largement utiliséesaux XIV et XVème siecles, quant au velours, inventé au XIIIème siecle, il apparait surtout a la fin du Moyen age.

Le lin

Tout au long du Moyen age, il est cultivé et tissé pour faire des étoffes fines et blanches comme le chainsil qui servira a la confection des chemises coiffes et voiles, ou des toiles plus épaisses comme le coutil, employé pour les draps ou les tentures murales alors que le Chanvre, plus rustique deviendra le plus souvent une toile grossière.

Le coton

Cultivé en Italie au XII ème siècle, il sert d'abord de matelassage aux gambisons, et hoquetons. on le tisse aussi sous diverses formes dont la futaine qui peut être "velue, fine, blanche ou à grain d'orge".
Enfin ses fils pouvaient être mélangés, soie et lin ou coton et or comme la Tiretaine, chaîne de lin et de chanvre et trame de laine. Le tissage permettait aussi d'obtenir des tissus rayés, à carreaux ou à motifs.

tiré du livre : Mon costume médiéval de Claire Lhermey Editions Equinoxe

En rouge paraissent les différents noms des tissus.

Les Fourrures

Si la fourrure se porte rarement tout poils dehors, exception faite de l'hermine des habits d'apparat, la plupart des vêtements sont fourrés.

Manteaux et houppelandes, peliçons mais aussi cottes, chaperon, bonnet, bottes, sans compter les couvertures, et tentures murales faites de nombreuses peaux cousues ensemble. l'homme du peuple se contentera de peaux de lapin, écureuils ou renard piégés localement alors que les nobles feront une véritable débauche de fourrures, non seulement locales mais aussi importées du grand nord ou d’Afrique.

Un seul exemple parle de lui même : en 1387 Charles VI fera usage pour sa garde robe personnelle de 30 848 menus vairs, 10454 dos de gris, 6150 hermines, 58 belettes blanches,1701 "rois blanc", 374 martres et 2 genette...

Les couleurs

Les couleurs rarement choisies au hasard, ont une importance capitale au Moyen age. Les teinturiers, les "ongles bleus", maîtrisent de mieux en mieux cet artisanat complexe tout au long de cette époque.

Le Rouge

Couleur majeure symboliquement depuis l'antiquité, sera d'autant plus prisé qu'il sera vif. C'est le cas des "écarlates", étoffes de soie teintes a la graine de kermès, (cochenille) et très onéreuse, tandis que des rouges plus abordables seront obtenus a partir de la racine de la garance, plante méditerranéenne.

Le bleu provient du pastel, plante à fleur jaune qui exige une longue préparation. C'est "l'or bleu du pays de Cocagne" du nom des coques de pâtes fabriquées à partir de la plante pour obtenir la teinture.

Le jaune le plus beau est obtenu avec le très cher safran tandis que d'autres plantes, tanaisie, millepertuis, gentiane, genet figuier ou gaude, produisent des jaunes plus communs.

les bruns et les verts se font avec nombre de plantes communes, écorces pelures d'oignons...

Le matériel



Le matériel du tailleur est complet, aiguilles , fils et dés à coudre dont on a retrouvé plusieurs exemplaires semblables aux nôtres datant de l'époque romane.

Il acheté ses étoffes sur les nombreuses foires ou marchés ou encore dans les échoppes.

Le tissus et mesuré non pas par un mètre mais par une mesure indiquant la coudée (52,36 cm) le pied (32.36 cm) l'empan, écartement entre l'auriculaire et le pouce (20 cm) la palme (12.63 cm) ou encore la paume (7.64 cm)

Pour couper le tissus il utilise des forces (image à venir) semblable a celles que l'on achète en chine et que l'on trouve dans la plupart des marchés médiévaux.

vi ma belle ça m'a pris qu'un WE a recopier tout ça plus 2 soirées avant dîner a tout scanner ^^ mais j'en ai d'autres dans ma manche des images ^^

C'est à mon tour de ramener ma science.

La matière du vêtement dépend du statut social, mais aussi de la période de l'année.

Je déconseille fortement l'usage de lainages pour les vêtements, hormis pour une cape.

Ensuite, l'usage de soie ou de coton est réservé aux très riches. Les étoffes les plus utilisées pour le reste du peuple, autrement dit, le petit peuple, sont le lin et le métis (mélange de lin et coton).

En ce qui concerne les couleurs, c'est un peu la même histoire. Les teintes vivent requièrent une bonne quantité de teinture, par conséquent, les personnages de rang sociaux élevé portent des vêtements de couleurs vivent, et ceux de plus petite condition ont des couleurs plus terne ou pâle.